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30-03-2009

C2C

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Un T-shirt qui finit sa vie dans un champ de fraises, sous forme de compost : c’est le genre d’engrais étiqueté C2C pour « cradle-to-cradle » (« du berceau au berceau »). Ce principe d’écoconception – un objet doit être créé pour servir à en fabriquer d’autres ensuite – est sorti des cerveaux de l’architecte William McDonough et du chimiste Michael Braungart, il y a déjà vingt ans. Il retrouve une seconde jeunesse, sauf que pour réutiliser les matières des objets qui nous entourent à l’infini, il faut d’abord concevoir des produits non toxiques, dont chaque élément pourra être remis en circulation sans danger pour la nature ou les hommes.

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  • Anonyme : C2C

    Je connais très bien la certification C2C de Braungart et Mc Donough : il s’agit d’une vision très ambitieuse (et c’est bien) qui consiste essentiellement à faire en sorte que chaque produit conçu selon cette démarche ne contienne pas de produit toxique et soit recyclable (ou biodégradable) à 100% en fin de vie.
    Quand on connaît la réalité du recyclage en termes de limitations techniques ou du manque de filières pour la plupart des plastiques par ex, ce concept devient assez vite peu réaliste.
    Il est selon moi très bien de ce fixer une philosophie exigeante sur l’environnement, de vouloir placer la barre très haut.
    Mais le problème avec ce C2C de Braungart et Mc Donough, c’est qu’ils en ont fait un business qui leur rapporte gros. Ainsi, la plupart des produits peuvent être certifiés C2C "gold", "silver" ou "platine". Si je me mets à la place des consommateurs peu informés sur cette certification, j’aurai probablement l’impression qu’en achetant un produit estampillé C2C, celui-ci sera effectivement recyclable ou pourra servir de nutriment dans la nature. La réalité est, dans beaucoup de cas, toute autre malheureusement...
    Je reproche donc à cette certification de vendre quelque chose qui n’est absolument pas réaliste à l’heure actuelle, de faire du business sur une vision tronquée.
    Dernier détail : Je vous avais aussi précisé que l’impact du transport des marchandises (amont et aval) n’était pas considéré dans les critères de la certification ??

    12.04 à 09h40 - Répondre - Alerter
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