Zéro pointé. C’est la note que récolterait l’élève Bush en matière de respect du droit du travail, s’il était à l’école. Un rapport de la CISL (Confédération internationale des syndicats libres) signale une "hausse des violations graves des droits des travailleurs aux Etats-Unis". Sur la liste des atteintes aux normes internationales, on trouve pêle-mêle : des entorses à la liberté d’association, aux négociations collectives et au travail des enfants. Un coup de baguette sur les doigts de l’élève américain, qui aux yeux de la CISL, "se dresse en grand défenseur des droits humains sur la scène internationale" mais "néglige les catégories les plus vulnérables à l’intérieur de [ses] frontières". Plus de 25 millions de travailleurs dans le secteur privé civil et 6,9 millions de fonctionnaires sont exclus de certains points d’application du droit du travail. Pour eux, c’est donc "travaille et tais-toi" : pas le droit de négocier salaires, heures de travail ou conditions d’emploi. Dobeliou devrait réviser son rêve américain.
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