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Par freeHomme |
27-04-2015
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Angola : Eduardo Dos Santos se prépare à la baisse du pétrole |
Le miracle économique angolais
A l’issue de la guerre civile en 2002, le pays s’est retrouvé exsangue ; avec plus d’un million de morts pendant le conflit et des infrastructures dévastées, l’Angola était entièrement à reconstruire.
Par ailleurs, le World Investment Report publié par la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) en 2013 indique que « l’Angola était en 2011 le pays où le retour sur investissement était le plus élevé au monde ».
Seul petit bémol, aujourd’hui, la capitale Luanda est devenue une ville comparable à Tokyo pour le coût de la vie, selon le cabinet Mercer.
Cependant, l’ancienne colonie portugaise souffre encore de la maladie hollandaise, aussi appelée malédiction des matières premières. Selon le magazine Jeune Afrique, le gouvernement « tire 70 % de ses recettes fiscales et 95 % de ses exportations du pétrole ».
Or avec la baisse de 50% des cours pétroliers, « il risque d’y avoir des problèmes pour payer les salaires des fonctionnaires et pour assurer les services sociaux de base », prévient la Fondation Open Society.
L’Angola, un pays qui s’ouvre sur le monde
C’est justement pour anticiper ces risques que la représentation nationale s’est rassemblée à la demande du président José Eduardo dos Santos, afin de voter la révision du budget 2015.
Comme l’expliquait le président du Groupe Parlementaire du MPLA, Virgílio de Fontes Pereira, l’exécutif entend ainsi préserver les objectifs du Plan National de Développement pour la période 2013-2017.
Pour y parvenir, l’agence Reuters affirmait il y a peu, qu’un emprunt d’une dizaine de milliards de dollars serait à l’étude. Parmi les cibles de l’Agence nationale pour l’investissement privé angolaise (Anip), la Chine et la Banque Mondiale sont susceptibles de participer aux efforts du pays…