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6-06-2011
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La Question De La Semaine

Alimentation : à quels sacrifices vous pousserait la sécheresse ?

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Alimentation : à quels sacrifices vous pousserait la sécheresse ?
(Ben McLeod - Flickr)
 
Se priver d'abricots, réduire sa consommation de tomates, à quels concessions seriez-vous prêts si l'eau venait à manquer ?
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La France manque d’eau. 54 départements sont sous le coup d’arrêtés préfectoraux limitant sa consommation. Mais au-delà du nettoyage de votre voiture, du refroidissement d’une centrale nucléaire ou de l’arrosage de votre gazon, à quels sacrifices alimentaires consentiriez-vous, s’il fallait vous passer d’eau durablement ?

- Diminuer votre consommation de tomates ?

- Diminuer votre consommation de maïs ?

- Diminuer votre consommation de porc (qui mange du maïs) ?

- Finir vos repas sans brugnons gorgés d’eau ?

- Diminuer votre consommation de produits locaux (car il n’y aurait plus assez d’agriculteurs pour alimenter les circuits courts) ?

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9 commentaires
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  • Si je peux me permettre d’apporter le point de vue de l’agronome que j’ai été dans ma jeunesse, je dirais qu’il n’est pas du tout évident de détecter quelle quantité d’eau est cachée dans nos aliments.
    cela dépend du produit bien sûr, mais surtout des pratiques culturales.
    Par exemple, comme vous venez de le faire remarquer à Terra Eco, même l’olive qui est une des cultures les plus adaptées à la sècheresse peut avoir été arrosée et ainsi être gorgée d’une eau d’autant plus précieuse qu’elle a été prélevée dans une région aride.
    Quelques indices néanmoins :
    Ce qui provient d’un arbre en général n’a pas besoin d’être arrosé ; les cerises par exemple ne le sont jamais. Pour ce qui est des pêches et des abricots, cultivés dans le sud et venant en été, c’est par contre souvent le cas. A nous de ne pas choisir, sur les étalages, les fruits les plus gros et exempts de défauts : ce devrait être d’ailleurs une règle générale pour les fruits et légumes, c’est ainsi que se trahit la culture intensive. Et en plus ces fruits qui donnent le plus de satisfaction à l’œil sont rarement ceux qui en donnent le plus au palais.
    Les vins sont issus de vignes non arrosées, c’est interdit par les appellations contrôlées (pour l’instant).
    Les céréales : le blé n’est pas irrigué, maïs et tournesol le sont quasiment toujours. (900 l d’eau par kg de grain de maïs). Et le riz, c’est un gouffre d’eau.
    Les légumes d’été consomment aussi beaucoup d’eau ; paradoxalement, les tomates d’hiver , sous serre, consomment peu d’eau car l’arrosage peut y être très bien géré. C’est de pétrole qu’elles sont gorgées.
    Le champion de l’eau c’est le bœuf, 16 000 litres par kg de viande. Eau virtuelle incluse à 99% dans l’alimentation de l’animal. La quantité provenant de l’irrigation sera donc très variable selon son régime alimentaire, raisonnable si l’animal broute une prairie naturelle ou catastrophique s’il mange beaucoup de maïs qui a été irrigué.
    Dans tout ça, le seul conseil qui semble fiable, c’est de consommer des produits issus de l’agriculture biologique : en effet, cette dernière prend soin des sols et ainsi réduit considérablement les besoins en arrosage.

    9.06 à 00h01 - Répondre - Alerter
  • Bien sûr qu’il faut changer nos comportements alimentaires comme pour le pétrole et arrêter de faire les naïfs, les sourds les muets les aveugles...parce qu’autrement on va droit dans le mur et les générations futures avec...
    Subventionner les agriculteurs ou leur proposer de diversifier leurs productions en tenant compte du réchauffement climatique par exemple ou arrêter les subventions pour le maïs alors qu’il n’y en a pas pour l’herbe ? le maïs gros dévoreur d’eau, irrigations de partout un scandale !!!
    Tout ça pour nourrir du bétail, réduisons nos consommations de viande tiens c’est aussi une idée...et mangeons meilleur en appréciant les cycles de la nature pour ce quelle nous offre de saison donc adapté à nos besoins.
    On s’est gavés sur le dos de la Terre et bien maintenant elle nous le rend bien.
    Les tomates toute l’année ?on va quand même pas mourir de ne pas en manger hors saison non ?
    Tout ça c’est quoi ? la face cachée du libéralisme qui nous fait mourir à petit feu : on prend, on consomme, on jette et bien voilà où on en est arrivés à se comporter comme des jouisseurs pour lesquels la planète regorgeait de richesses à l’infini, on a gaspillé, jeté, épuisé, pollué...
    La crise:une chance de changer le monde comme le dit avec lucidité Richard Heinberg dans votre excellent article, ouf il y en a pour relever le niveau de cette pensée unique fasciste ...
    Et ne pas oublier que l’adaptation c’est la loi de la survie :)

    7.06 à 22h30 - Répondre - Alerter
  • A la lecture des 1er commentaires, je suis satisfait pour ma part.
    Les réponses sont bien plus éclairées que ce pseudo questionnaire.
    Ce n’est pas une question de sacrifice, mais de bon sens.

    Par contre, j’aimerai bien comprendre. Je ne suis pas agriculteur mais en ce qui concerne Abricots et Brugnons ; je n’avais pas l’impression d’une irrigation conséquente...

    SVP, terraeco ne tombez pas le sensationnel...Expliquez nous mieux les enjeux.

    7.06 à 21h15 - Répondre - Alerter
  • il est certain qu’il faudra se serrer la ceinture,pas d’eau=pas de nouriture,alors la questions que nous nous posons aujourd’hui ,biens des peuples le vivent depuis longtemp,alors il faudra faire comme eux,aucun pays développés,ne résistera contre la nature,,qui nous raproche plutôt de l’air de la sécheresse.alors il faudrai déjà arrêter les gaspillages ,polutions et autres,construire des habitations et les adapter pour survivre à la sécheresse,je me prépare déjà,pour survivre.à bientôt !!!

    7.06 à 19h55 - Répondre - Alerter
  • Le maïs bien sûr ! quelle aberration de continuer à le cultiver chez nous, malgré sa gourmandise en eau, sachant que le temps est au réchauffement climatique ; pour ma part je ne comprends pas l’entêtement des cultivateurs à en produire sur notre sol. Et puis, s’il faut du maïs pour nourrir le porc, je suis persuadée pour ma part qu’on peut le nourrir avec bien autre chose, sachant qu’il est omnivore comme l’humain (et si on lui donnait tous les concombres, tomates, salades et autres légumes que les cultivateurs sont "obligés" de jeter à cause d’une certaine bactérie ?)

    7.06 à 15h34 - Répondre - Alerter
  • Suis-je prete a me priver de tomates, d’abricots, de cerises... Question de riches, non ?! Je mangerai ce qu’il y a. Pas trop loin de chez moi si possible ! On s’adapte... et on a deja cette chance.
    Nos grands-parents ne mangeaient pas de tomate, ni de fraise en hiver et ne s’en portaient pas plus mal !
    C’est de se priver d’eau qui doit etre vraiment dur... ;s

    7.06 à 11h40 - Répondre - Alerter
  • En ce qui nous concerne, ce sera en fonction de l’état du marché.

    Adhérent à une Amap, nous sommes déjà habitués à consommer au quotidien des contenus de paniers dont nous ignorions le contenu quelques jours auparavant. Par ailleurs, la conjoncture actuelle impose une réduction ou tout au moins une grande maîtrise de notre budget alimentation (100 euros par semaine à 4 en bio). C’est dire si nous avons cultivé en famille une faculté d’adaptation de nos repas à ce qui est disponible. Lorsque l’heure de préparer le repas est arrivé, on fait déjà un bilan de ce qui est à disposition et de ce qui est à consommer en priorité, avant de faire tourner les casseroles.

    Tout ceci pour dire que nous sommes prêts à nous passer de tomates, salade, concombres, courgettes... s’il n’y en a pas de disponibles et/ou si la situation l’exige. L’important reste avant tout de se nourir pour vivre, ce qui n’empêche pas d’essayer de mettre de la fantaisie dans ce qui est à disposition.

    Mes propos pourraient laisser penser que je suis austère en matière de repas. On me qualifie pourtant tout au contraire de gourmand-gourmet ; mes enfants et mon épouse souhaitant que j’assure la réalisation des repas.

    7.06 à 08h59 - Répondre - Alerter
  • Je serais prêt à renoncer à toutes les sociétés de pétrochimie, à coca et pepsi qui pompent allègrement depuis des années dans les nappes à travers le monde pour vendre leur merde, à l’industrie de la viande, aux GROS producteurs de légumes en boîtes et autres légumes "frais" qui rebondissent au lancé ^^, mais certainement pas aux petits producteurs locaux !

    7.06 à 05h53 - Répondre - Alerter
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