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12-11-2012
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Aidez-nous à compléter notre best of des plus beaux discours sur l’environnement

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Aidez-nous à compléter notre best of des plus beaux discours sur l'environnement
(Crédit photo : DR)
 
Attention, frissons garantis. Voici une compilation - non exhaustive - des plus beaux plaidoyers pour l'écologie.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Ils donnent la chair de poule, ouvrent les yeux et aident à changer le monde. L’histoire de l’écologie est parsemée de grands discours, des moments hors du temps où quelques grands hommes et femmes ont manié le verbe pour défendre une cause, sur une tribune ou sur un plateau de télévision, devant un parterre ému ou une foule en délire. Terra eco en a choisi quatre dans ses archives, que nous vous présentons ci-dessous. A vous ensuite de nous donner vos idées : Quels sont pour vous les plus beaux discours sur l’environnement ? Ceux qui vous ont fait prendre conscience d’un problème, ceux qui vous ont le plus marqué ou ceux qui, pour vous, ont le plus fait changer les choses ? Donnez-nous votre réponse et justifiez votre choix.

Le Commandant Cousteau, 1990

Bricoleur génial, Jacques-Yves Cousteau a développé le premier scaphandre autonome des temps modernes, et les premières caméras capables de filmer les fonds marins. Ces inventions lui ont permis de réaliser son premier documentaire Le Monde du Silence, qui visait à montrer au monde les richesses que recèlent nos océans. Un succès : le film obtient la Palme d’or du Festival de Cannes en 1956 et un Oscar. En 1990, Cousteau passe du rôle de témoin à celui de militant. Il lance une pétition mondiale pour sauver l’Antarctique de l’exploitation pétrolière et se rend sur place avec six enfants pour rappeler aux dirigeants de la planète : « Ne touchez pas à l’Antarctique, ce n’est pas notre affaire, c’est aux générations futures d’en décider. »

Severn Suzuki, 1992

Perchée sur la haute tribune du Sommet de la Terre de Rio, Severn Suzuki lance l’alerte et donne une leçon aux représentants de ce monde assis devant elle. Sûrement les six minutes les plus marquantes de l’histoire des conférence des Nations unies.

« J’ai toujours rêvé de voir de grands troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines d’oiseaux et de papillons, mais aujourd’hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir. Vous préoccupiez-vous de ces choses lorsque vous aviez mon âge ? Toutes ces choses se passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à agir comme si nous avions tout le temps devant nous et toutes les solutions. Je suis seulement une enfant, je n’ai pas toutes les solutions. Et j’aimerais que vous réalisiez que vous non plus vous ne savez pas comment réparer la couche d’ozone, vous ne savez pas comment ramener les saumons dans les eaux polluées, vous ne savez pas comment ramener à la vie les animaux désormais éteints et vous ne pouvez ramener les arbres dans les zones qui sont maintenant des déserts. Si vous ne savez pas comment réparer tout cela, s’il vous plaît, arrêtez le massacre ! »

Wangari Maathai, 2004

« Lorsque nous plantons de nouveaux arbres, nous plantons les graines de la paix. » Dans son combat, Wangari Maathai ne dissociait jamais protection de l’environnement et défense de la paix. Son travail lui a valu d’être la première femme africaine à obtenir le prix Nobel de la paix en 2004. A Oslo, lors de la remise du Nobel, elle lançait :

« Nous sommes arrivés à un moment de l’Histoire où l’Humanité est appelée à atteindre un nouveau niveau de conscience, et un niveau de moralité plus élevée. Un moment où nous devons rejeter notre peur et se donner de l’espoir les uns les autres. (...) Le comité Nobel norvégien met aujourd’hui le monde au défi d’élargir notre vision de la paix : il ne peut y avoir de paix sans développement équitable, et il ne peut y avoir de développement sans gestion durable de l’environnement dans un espace démocratique et pacifique. Le temps de ce changement est venu. »

Un discours à écouter (en anglais) par ici :

Al Gore, 2007

Il s’est employé à convaincre le monde de l’urgence d’agir face à la menace climatique, en devenant notamment acteur et orateur du documentaire Une vérité qui dérange. Ce film a connu un succès planétaire et lui a valu le Prix Nobel de la paix en 2007 avec le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Lors de la remise de son prix, il déclarait :

« Alors aujourd’hui, nous avons envoyé 70 autres millions de tonnes de pollution sur le fragile bouclier de l’atmosphère surplombant nos terres, comme s’il s’agissait d’un égout à ciel ouvert. Et demain, nous y enverrons une quantité encore plus grande, piégeant de plus en plus les rayons du soleil. »

« Aujourd’hui vient le temps de la crise du climat, une menace réelle, grandissante, imminente et universelle. Une fois encore, nous en sommes à la dernière minute. Les conséquences de notre déni sont immenses, et encore croissantes, et à un moment ou à un autre, seront insupportables et irréparables. Pour le moment, nous avons encore le pouvoir de choisir le courage, et la seule question que nous devons nous poser est : Avons-nous la volonté d’agir vigoureusement et à temps, ou restons-nous emprisonnés dans notre dangereuse illusion ? »


Al Gore Speech at the Nobel Peace Prize Ceremony par petulant

Mai Walette et Sid Ahmed AG Ahmouden, 2012

Pour rappeler combien le manque d’eau handicape des milliers de personnes, les organisateurs du Forum mondial de l’eau de Marseille en 2012 ont choisi de demander à deux adolescents maliens de raconter leur quotidien. Mai Walette et Sid Ahmed AG Ahmouden ont soufflé l’auditoire lors de la cérémonie d’ouverture :

« Aujourd’hui, grâce à votre générosité, je suis venue avec ma sœur vous parler de l’eau. Ou plutôt de la soif. Savez-vous ce que c’est la soif ? Et si vous l’avez connue, vous en souvenez-vous ? Je ne parle pas de la bouche un peu sèche que l’on a après un repas de fête. Non, je vous parle du feu qui brûle la gorge après trois heures d’attente sous le soleil devant un puits.

Je vous parle de cette terrible envie de vomir qui prend quand on a bu l’eau sale de la mare après la seule pluie de l’année. Je vous parle de cette angoisse qui déchire le ventre lorsque le bétail commence à mourir après des mois de sécheresse.

Je pourrais vous dire aussi la peur du moustique et la souffrance d’une année sans pluie… Je ne suis pas là pour vous arracher quelques larmes. Ce que je vous dis, c’est notre réalité. Mais puisque vous avez dit partout, qu’à Marseille, vous n’alliez pas seulement parler mais apporter enfin des solutions, nous sommes venus les chercher. »

Merci à Nicolas Blain de nous avoir proposé cette vidéo.

A lire aussi : Cinquante ans d’écologie dans la politique française

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Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

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