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3-01-2013
Mots clés
France

A Pincé, les poules descendent les poubelles

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A Pincé, les poules descendent les poubelles
(Crédit photo : Sunfox - flickr)
 
Ce village de la Sarthe a offert à ses habitants volontaires de goulues gallinacées. Le but : réduire le volume de déchets collectés, en débarrassant les poubelles des restes de repas.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Tout a commencé par une boutade, en mars 2012. Au sortir d’un conseil municipal, Nicole Foucault, première adjointe du petit village de Pincé, dans la Sarthe, et Sylvie Testier, conseillère municipale, jabotent gaiement. Puisque la commune de 206 habitants va bientôt suivre les recommandations de la loi Grenelle I et instaurer une redevance incitative pour le ramassage des ordures ménagères – moins le camion lèvera de poubelles, moins les ménages paieront pour ce service – pourquoi ne pas diminuer son volume de détritus en refourguant ses déchets organiques à de voraces volatiles ?

Le gîte et le couvert offerts

L’idée fait d’abord glousser. Mais, très vite, Lydie Pasteau, maire de la commune, débloque 600 euros pour acheter 62 poules pondeuses de Loué. Le 21 septembre dernier, sous l’œil d’un troupeau de caméras, elle a donné deux gallinacées à chacun des 31 foyers volontaires, sur les 87 que compte le village. Lors de cette cérémonie, parrainée par Jean-Pierre Coffe, les ménages ont signé un contrat d’adoption dans lequel ils s’engagent à offrir aux oiseaux de bassecour le gîte et le couvert pendant au moins deux ans. « On n’a rien inventé ! Nous avons tous vu nos parents avoir des poules au fond du jardin, à qui ils donnaient leurs restes », se remémore Sylvie Pasteau.

Il y a bien eu un grincheux qui a estimé que, s’il était venu chercher le calme à la campagne, ce n’était pas pour être réveillé par les coqs. Qu’il soit rassuré : les adoptants se sont engagés à ne pas se procurer de mâle à crête. Et puis les poules ont changé l’ambiance du village, en mieux.

Colocation dans le poulailler

Certains ménages ont mis leurs volailles en coloc : elles partagent poulailler et déchets. Quand deux d’entre elles se sont fait croquer par un renard, le village était en émoi. « Des gens qui ne se parlaient pas s’enquièrent désormais de leurs poules respectives, les enfants apprennent que les œufs ne sortent pas des boîtes, on apprend à mieux trier nos déchets », énumère Nicole Foucault, à qui Mercedes et Austin, ses poulettes « adorées », donnent entière satisfaction. Non seulement elles lui permettent de ne sortir ses poubelles plus qu’une fois par mois au lieu de trois auparavant mais, en plus, elles pondent deux œufs par jour. Alors promis juré, en échange de ces bons services, ses poules ne finiront pas en cocotte.

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