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13-10-2011
Mots clés
Chronique

143e bouclage de Terra eco (2/5)

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143e bouclage de Terra eco (2/5)
 
Du 13 au 18 octobre, nous vous faisons partager le 143e bouclage de Terra eco. Découvrez le quotidien de cette équipe improbable. Jour 2.
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09h00 : Silence à la rédaction. Conscientes du retard accumulé, les forces vives optent pour un gros coup de collier.

09h08 : Après délibérations, tout le monde descend prendre un café. Le soleil tape sur la ville. A Paris, Karine - surnommée Shiva girl - s’engueule. Pas facile de débattre toute seule. François sourit béatement en jetant un regard sur la fenêtre de son hôtel. Il a battu le record du quartier détenu par un(e) inconnu(e) : 8 heures consécutives de sommeil.

10h08 : Le directeur de la rédaction croise ses troupes au bar. Rassuré, il passe à la Fnac prendre des nouvelles du dernier album d’Obispo et met le cap sur Terra eco.

10h44 : La rédaction est au complet. A l’unanimité on décide de refaire les pictos de la veille.

11h33 : Claire, secrétaire de rédaction, baille.

11h36 : Lise, notre coordinatrice RSE, lève les bras au ciel. Le prix du Nantes/Bahia vient de chuter de 12%.

11h44 : Agitation dans nos locaux époque XIXe. La réunion pour l’élection des délégués du personnel débute dans 5 minutes. La direction du journal effectue les derniers tests techniques sur les micros dissimulés sous les tables.

12h45 : Deux options s’offrent à nous pour le déjeuner. Une caisse de pommes livrée par le directeur de la publication à l’origine douteuse, ou bien des sandwichs à la recette basique (mayonnaise+beurre+ketchup+moutarde+restes de poulet+restes)

13h47 : C’est parti, le bulldozer Terra eco se met en marche. Les pages s’affichent sur les murs, on tente de rattraper le temps perdu. Thème du sujet de couverture : la vitesse. L’héroïne de la couverture qui dort du côté de Saint-Ouen et aurait confié à son parrain se trouver en "parfaite santé" (avant la séance de shooting, cela va de soi).

15h59 : A Paris, Karine se demande pourquoi elle n’arrive décidément plus à enchaîner les lettres de l’alphabet pour que l’ensemble forme des mots puis des phrases. Silence gêné dans les couloirs.

16h01 : Le directeur de la publication entame son petit déjeuner.

16h02 : Des nouvelles de Stéphanie, notre directrice commerciale qui s’est aventurée à Laval chez notre imprimeur ? Non.

16h00 : Débat. Tous les salariés de Terra se retrouvent derrière le fôteuil du directeur artistique. Objet du litige : la proximité d’une photo de pin-up et d’un talon-aiguilles au goût douteux. Comme d’ordinaire, on tranche à courte-paille.

16h03 : Le directeur général de Terra Academy pointe son nez à la rédaction. Désolé, la bibliothèque n’est pas à vendre.

16h25 : Le directeur de la rédaction fait un point avec Shiva girl. La rubrique "pour ou contre" Steve Jobs avance à grands pas. Aucun signe de nos contacts respectifs. A New York, notre correspondante Alice Bomboy, n’a pas encore ouvert l’œil gauche. Tout cela s’annonce décidément très bien.

16h26 : Le directeur de la rédaction annonce qu’il doit s’absenter pour une interview sur RFI. Claire et François ferment leur ordi.

18h01 : Le directeur de la rédaction, satisfait de lui-même, met le cap sur les bureaux et sonne à la porte.

18h22 : Le directeur de la rédaction croise deux-trois ombres et s’effondre sur sa pauvre chaise.

18h23 : Le directeur de la rédaction retourne à la radio pour récupérer sa veste.

18h44 : Ping-pong autour d’un pauvre titre. Il faut se mettre à quatre pour se demander "combien nous payons le kilomètre de TGV".

19h22 : Content de lui même et en maillot de bains dans sa baignoire, le directeur artistique songe à la couleur de ses lettrines. Heureux, il décide de reporter son choix au lendemain en allumant son poêle à bois (après être sorti de sa baignoire).

19h32 : Nous tentons - ensemble - d’estimer le nombre de pages calées à mi-parcours. Résultat : 50% dans la besace. Insuffisant pour espérer regarder sereinement Georges Pernoult ce vendredi.

20h06 : Des nouvelles de Stéphanie, notre directrice commerciale qui s’est aventurée à Laval chez notre imprimeur ? Toujours pas.

20h41 : Il ne reste que deux boules de cristal à la rédaction (+ Alice Bomboy enfin réveillée à NYC et Anne-Gaëlle Rico à São Paulo). On opte pour un kébab irako-Saint-Denis. François tient la porte du siège doré de Terra eco (visitable sur RDV les 5e dimanche du mois) avec la cheville gauche pendant que le directeur de la rédaction court vers les 4 néons bleus qui indiquent - même par temps de brouillard - l’emplacement de l’oasis.

20h52 : L’opération a fonctionné. Il faudra - pour empêcher ce bouclage - davantage que les coupures de courant intempestives et le refus catégorique d’offrir un bip à la rédaction pour pénétrer dans les locaux.

21h31 : Jeudi soir : la ville est en pleine effervescence. Il va falloir éviter les piétons au pas hasardeux.

21h50 : François et le directeur de la rédaction - les deux dernières boules de cristal du bouclage - se tournent le dos, avachis devant l’ordi. Ambiance rouleau compresseur.

23h36 : Crissements de tramway : la nuit s’ouvre. Rideau.

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Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

2 commentaires
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  • N’y aurait-il pas comme une onde de défoulement dans ces comptes rendus de bouclage ?

    En tout cas, collaborant à différents mensuels dans une maison d’édition de l’Est de la France, je ne vis pas du tout votre schéma de bouclage. Une chance ou pas ?

    Ma seule consigne : Continuez à trouver plaisir et satisfaction à nous monter une revue de référence, engagée et incontournable dans une maquette agréable et lisible.

    Comme bien d’autres, je ne me suis pas abonné à Terra Eco par hasard !!!

    14.10 à 09h16 - Répondre - Alerter
  • Merci pour l’info. Justement, lors d’1 université d’automne de la FASE 31 (Fédération pour l’Alternative Sociale et Environnementale dans le 31), nous avons évoqué le tarif des beaucoup de journaux alternatifs, qui ne sont aucunement à portée des bas revenus...leur mise en kiosque, le manque de relation avec les instances administratives locales, le coût du tarif horaire des journalistes...etc...Malgré ma solidarité avec Terra eco, je ne pourrai jamais m’y abonner. J’ai informé mes réseaux de votre existence. Telle sera ma seule solidarité possible. Et j’avoue qu’au point de vue démocratique, je ne comprends pas pourquoi le tarif horaire d’1 président de la république, serait supérieur à celui d’1 éboueur obligé de gérer notre incapacité de consommer sciemment et en respect avec la Matrice Nourricière...

    14.10 à 09h07 - Répondre - Alerter
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